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Le moment de l’entrée en Inde est arrivé. Nous passons la frontière en même temps que le leader de la religion des Sikhs qui se fait accompagner par des masses de croyants vers le Pakistan. 0.4% des Indiens sont Sikhs mais sur 1.3 milliard de personnes ça fait tout de même une belle poignée ! Il est difficile de pousser les vélos à travers la foule.
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En Amritsar tuvimos el secundo contacto con los Sikh. Es que uno puede
dormir hasta 3 noches en los hostales, llamado "Gurdwara" que uno encuentra
junto los templos de Sikh. Aca el Golden Tempel es el punto central de esa
religion moderna, que naciao 350 anos atras. Es como el Mekka. Y vienen de
todo el mundo los Sikh, como Canada p.e.
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La vie se passe beaucoup sur les toits. Les récipients d’eau permettent de s’identifier. Ici une comobe, mais ça peut être un vase, un ballon de foot…
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Petit déjeuner indien:
Des Ciabaties frais farcis de choux épicés avec des yaourts et du thé sucré.
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On s’amuse avec le buff
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Des singes à "fesses rouges"! Bien sur, l’Inde est très exotique ! Ces animaux sont sacrés ici et mangent des bananes ou des noix
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C’est exact! Il faut faire attention dans la circulation.
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Arrivés à Ludhiana après 240km de vélo (ça faisait longtemps), nous rendons visite à un hôpital sponsorisé par la CBM avec une clinique ophtalmologique.
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Pour nous beaucoup plus important: l’école des aveugles où il y a aussi de la place pour d’autres handicapés. Nous cherchons des aveugles locaux éventuellement intéressés par notre projet. En Inde la CBM a beaucoup de projet et nous avons exprès gardé les places libres sur les tandem. On verra.
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Le « Vocational Rehabilitiation Center for the blind » est avec le centre de Lahore un endroit très chouette pour des enfants. Ils reçoivent une formation et une chance pour une bonne vie. La CBM a vraiment réussi un beau projet. Il a été monté il y a 50 ans par le couple Johnson. Ils ont même prévu de nous „donner“ deux garçons pour leur permettre des nouvelles experiences.
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Le premier, Puneet(15). Ses parents semblent un peu sceptiques mais viennent au départ. L’autre garçon prévu depuis 6 mois, ne peut finalement pas venir. Gorov (on le verra plus tard) remplace au pied levé. Quelle spontanéité!
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Les garçons sont assis pour la première fois de leur vie dans une selle, incroyable ! Nous dormons les 4 nuits dans des écoles pour aveugles et dans des Gurdwaras.
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Dans ce Gurdwara le matin la moitié du village nous réveille le matin.
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Un „bon“ Sikh ne se coupe jamais les cheveux. On enroule ce qui est de trop, plus tard ce sera sous le turban
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Après 235 km passés ensemble en 5 jours, nous arrivons à Delhi pour le prochain projet de la CBM. Nous mettons les deux garçons (très responsables) dans le train. Cette expérience était très sympathique. Les deux parlaient plus ou moins bien anglais.
Pour Susanne le voyage s’arrête ici. Elle s’envolera vers Brème après mon départ prévu le 13.12. avec Peter (cf pilotes). Elle commencera son premier emploi comme « trainee » pour une entreprise de mode suédoise . Ce n’est peut-être pas l’endroit idéal, mais je tiens à la remercier d’avoir accepté ce projet 3 mois avant le départ ,au moment où Pablo, un chilien, s’était rétracté. Elle a fait beaucoup pour ce projet, merci beaucoup!
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Susanne passe le relais à Peter Dengler de Bensheim qui vient de nous rejoindre entre-temps. Nous commençons la suite avec Soubodh, un travailleur agricole âgé de 35 ans qui est escorté par Ramishwar, un gars du projet de la
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Nous arrivons à notre prochaine destination plus vite que prévu, car Soubodh et Ramishwar pédalent sacrement bien. Les suivants s’appellent Satnam (12ans) et Shree (25ans). Ils viennent de Patiala (cf newsletter 13), parce que nous n’avons trouvé personne à Delhi. C’est assez incroyable, mais très compliqué à expliquer.
Shree (complètement aveugle) est le professeur de Satnam (partiellement voyant), il lui enseigne le braille et l’anglais, le plus jeune étant son guide .
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J’ai réussi avec beaucoup de mal à adapter le Pino à la taille du petit qui a pédalé comme un damné le premier jour. Le deuxième jour, il a laissé traîner les pieds... Ce n’est pas grave, Peter pédale sans problème pour deux. Un tel voyage est un peu dur pour un petit jeune comme Satnam
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Ici une école rurale. On peut voir le directeur en haut de l’escalier qui dresse les enfants. Son frère est lui dirigent la seule école dans la région et fixent également le prix pour les 1500 élèves. Les 125 pensionnaires paient 360 dollars par an ce qui représente une fortune pour les gens
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Il y a beaucoup de très jolis oiseaux en Inde.
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Des singes en train de s’épouiller!
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Nous trouvons aussi des lieux d’accueil sympathiques, mais les Gurdwaras des Sikhs se raréfient.
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Kanpur vu de haut. C’est la capitale du deuxième état le plus pauvre de l’ Inde et elle compte 2,5 millions d’habitants. Notre entrée dans la ville est l’horreur. Leur conduite est absolument folle et agressive. Ils klaxonnent en permanence et ils trouvent ça normal. Insupportable malgré les boules Quillés 24h sur 24, je suis à bout!
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Voici nos deux nouveaux compagnons (N°18et19 !) Manish (aveugle) et son ami Naba sont arrivés de Delhi en train, 8 heures de voyage pour 1€50 ! Manish vient de terminer son école et a un peu de temps, Naba est l’assistant du directeur de l’école pour aveugles, qui nous a envoyé ces gars. Et il y a Peter, qui a besoin d’une peau dure pour cette partie du voyage entre Delhi et Calcutta ! Il soutient le projet avec beaucoup de force physique et des nerfs d’acier. Dans la vie il est fonctionnaire dans une administration à Bensheim. Depuis 4 jours je suis incapable de bouger à cause d’une gastro terrible, et les trois attendent mon rétablissement afin de pouvoir continuer.
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Manish devant une Dhaba, un snack indien très bonmarché. L’hygiène est plutôt douteuse donc nous nettoyons la vaisselle nous même.
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“Sir“ Peter et Manish sur le tandem Pino
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A Vanarasi, nous ramenons les garçons à la gare. Les 400 km passés ensemble se terminent et nous nous mettons à la recherche de nouveaux aveugles, sans succès malheureusement. Un peu plus tard une OGM de Calcutta nous assurera d’envoyer deux gars en notre direction pour qu’on puisse voyager avec eux jusqu’à Calcutta. Ainsi nous faisons du tourisme sur le Gange.
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Le Gange est complètement pollué. 1,2 Mrd de litres d’eau pollué y sont déversés quotidiennement. La présence de colibacille dépasse 2000 x les normes indiennes autorisées. Il n’y a même plus de moustiques porteurs de malaria, tellement le Gange est infecté !
A partir de 100€, on peut s’offrir une incinération avec du vrai bois. Ce prix élevé explique la présence de morceaux de corps humain dans la rivière. Sur la photo on voit de loin des bûches et des jambes fumantes …
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Mais... le système immunitaire d’un vrai indien est très résistant ! Pas de problème pour se brosser les dents et racler la gorge avec de l’eau!
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Le Gange vu d’en haut.
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Un des nombreux réparateurs de vélo, installé dans cette niche en guise de magasin.
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Sans le Buff et les boules Quillés, je ne pourrais pas survivre en Inde
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Une marche pour attirer l’attention sur quelque chose.
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Du travail très dur aussi pour les femmes. Il n’est pas rare de voir des enfants y participer.
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Notre dernier duo pose quelques problèmes. Le point de rencontre a été avancé vers Calcutta et un des deux n’avait aucune envie dés le début. Ils étaient très mal informés par l’ONG, ils ne savaient pas vraiment ce qu’ils faisaient là. Les deux avaient des problèmes de santé et sont repartis en train le lendemain. Je pense qu’on avait de la chance jusque-là avec nos aveugles et malvoyants, c’est-à-dire les 6 indiens et 18 allemands.
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Ensuite quelques impressions de la ville de 15 millions d’habitants: Calcutta ou Kolkata depuis 2001. Beaucoup de trafic, l’air est très mauvais, mais Kanpour était pire, ici les routes sont au moins praticables !
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Pour seulement 14 centimes on peut boire du jus de noix de coco frais !
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Petit déjeuner devant la tente VauDe que nous montons maintenant systématiquement pour dormir comme mesure de protection. Mais il y a très peu de moustiques, la ville est trop pollué, dit-on.
Peter prend son vol de retour ce dimanche pour retravailler mardi à Bensheim. Merci pour la participation au projet, c’était du travail difficile. Merci aussi pour la participation financière, Peter a pris en charge la moitié des frais de nos passagers aveugles indiens, ce qui n’était pas prévu au départ.
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